jeudi 26 octobre 2017

Je ne pense pas que l'enfer existe...



John Shelby Spong, ancien évêque épiscopalien de Newark, New Jersey revisita l'événement Jésus à la lumière des dernières recherches exégétiques. Il s'est rendu compte que la doctrine et l'enseignement officiel des Églises sur Dieu, Jésus, Marie, l'Église et l'homme reposait sur une lecture fondamentaliste des Écritures, de l'Ancien et du Nouveau Testament.

''Je ne pense pas que l'enfer existe. Il se trouve que je crois qu'il y a une vie après la mort, mais je ne pense pas que ça ait quoi que ce soit à voir avec avec l'idée de récompense et de punition. La religion est toujours une affaire de contrôle, et ça c'est une chose que les gens ne comprennent pas vraiment. Elle est une entreprise de contrôle par la culpabilité. Quand vous avez le Paradis comme récompense du bien et l'Enfer comme punition du mal, alors vous avez, d'une certaine manière, le contrôle de la population .

On a donc créé cet endroit brûlant qui a terrifié énormément de monde durant l'histoire chrétienne. Ça fait partie d'une stratégie de contrôle.''

John Shelby Spong, évêque épiscopalien, New Jersey

Il n'est plus seul de sa gang! Je suis avec lui!

vendredi 20 octobre 2017

La poésie de Giono


Jean Giono (1895-1970) écrivain français



Henry Miller  parle de la beauté des écrits de Jean Giono dans ''Les livres de ma Vie''. Il en parle d'une façon si bellement poétique que c'est son  livre à lui que j'ai envie de lire.


Dans l'œuvre de Giono, ce que tout être sensible devrait pouvoir sentir d'emblée, c'est ''Le  chant du monde''  plus précieux, plus bouleversant, plus poétique que Le Cantique des Cantiques, il est intime, personnel, cosmique, libre et  ininterrompu. Il embrasse les trilles de l'alouette et du rossignol et de la grive; le bruissement des planètes, et le tournoiement à peine perceptible des constellations, les sanglots, les pleurs, les cris et les gémissements des âmes blessées des mortels, tout comme le rire et les alléluias des élus; la musique séraphique des anges, les hurlements des damnés. La philosophie qui se cache derrière cette symphonie n'a pas de nom.

Giono rend toute la gamme des couleurs, des saveurs, des odeurs et des sensations. Les objets les plus inanimés y livrent leurs plus mystérieuses vibrations. Cette symphonie a pour fonction de libérer, de maintenir grandes ouvertes les portes de l'âme, d'encourager la méditation, l'aventure et le culte passionné.

Dieu que c'est beau!